11) Les subordonnées complétives

 

11) Les subordonnées complétives (leçon à recopier dans votre cahier : nous y reviendrons en classe, mais comme vous aurez déjà lu, appris et copié, cela ira plus vite).

 

I] Qu’est-ce qu’une proposition subordonnée complétive ?

Une proposition subordonnée complétive dépend d’une proposition principale et est généralement introduite par un mot subordonnant (que, si…).

Elle complète un verbe. C’est un élément essentiel de la phrase : on ne peut ni la supprimer, ni la déplacer.

Ex : L’état de ses mains prouvait qu’elle ne travaillait pas.

Principale                                          sub. Complétive

La complétive peut être de différentes natures :

-          Introduite par la conjonction « que » : une conjonctive

-          Introduite par « si » ou un mot interrogatif (où, comment, pourquoi…) : une interrogative indirecte.

-          Sans aucun subordonnant, avec un infinitif pour noyau : une infinitive.

 

II] La subordonnée conjonctive complétive

Une subordonnée conjonctive complétive est introduite par la conjonction de subordination « que », et est le plus souvent complément d’objet direct (COD) du verbe principal.

Ex : Je pense que tu vas avoir froid.

Elle peut aussi avoir les autres fonctions du groupe nominal :

-          Complément d’objet indirect (COI) : Il s’attend à ce que tu viennes le voir.

-          Sujet : Qu’il soit venu jusqu’ici est une surprise !

-          Attribut du sujet : La vérité est qu’elle vous a menti.

-          Complément du nom ou de l’adjectif : Il est heureux que tu sois venue.

 

III] La subordonnée interrogative indirecte

La subordonnée interrogative indirecte est introduite par « si » ou un mot interrogatif (qui, que, comment, pourquoi…).

Elle complète un verbe exprimant une interrogation : se demander, ignorer… Elle est COD de ce verbe : Il se demandait qui téléphonait si tard.

Elle est particulièrement utilisée dans la transposition du discours direct au discours indirect.

 

 

IV] La subordonnée infinitive

La subordonnée infinitive n’est introduite par aucun subordonnant.

Elle a pour noyau un verbe à l’infinitif qui a un sujet exprimé différent de celui de la principale : J’entends les oiseaux chanter. (J’ : sujet de « entends », « les oiseaux » : sujet de chanter).

Elle est toujours COD du verbe principal : J’entends les oiseaux chanter.




Exercices : 4 et 5 p 351

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